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lundi 3 mars 2014

Eric JALTON

Eric Jalton    Eric JALTON  maire des abymes candidat à sa succession .

communiqué de :

Population des abymes , le candidat SERVA a engagé une procédure juridique contre notre maire parce que les abymes réalisent des travaux pour faciliter l’accès en voiture à vos maisons. voilà un candidat hypocrite qui n’aime pas les Abymiens.


  • s@voir+ :  selon un sondage officiel qualistat auprès des guadeloupèens Eric JALTON est le 3ème meilleur maire parmi les 32 maires de Guadeloupe .

vendredi 24 janvier 2014

communiqué

 
SYNDICAT

communiqué de la FAPT CGT :

Nouveau contrat de présence postale territorial syndicat

Il n’assurera pas l’aménagement du territoire.

              rubrique syndicat

jeudi 2 janvier 2014

Le ministre des Outre-mer a adressé ses vœux de bonne et heureuse année 2014 aux Outre-mer

mercredi 1er janvier 2014

Les voeux pour 2014 de Victorin LUREL aux Outre-mer

« Mes chers compatriotes des Outre-mer,

Au moment de m’adresser à vous au seuil de cette nouvelle année, j’ai à l’esprit quelques images fortes que je voudrais retenir de 2013 : la liberté retrouvée de Thierry DOL, de Francis COLLOMP et des ex-otages, qui ne nous font pas oublier nos compatriotes encore détenus en Afrique et en Syrie ; et l’hommage ému du monde entier à Nelson Mandela, incarnation absolue de la lutte pour la liberté et pour la réconciliation qui peut transcender toutes les différences et toutes les oppositions.

Ces images symbolisent l’espoir que je souhaite pour chacun d’entre nous, quelles que soient les difficultés du moment.

Tout au long de l’année 2013, le gouvernement a poursuivi courageusement l’œuvre de redressement engagée après l’élection du président François HOLLANDE.

Ce redressement, dans les Outre-mer, c’est le retour de l’Etat que nous avons d’abord concrétisé en redonnant aux territoires les moyens d’un développement solidaire :

  • des crédits budgétaires en hausse pour 2014, comme pour 2013 ;
  • des incitations fiscales à investir préservés et renforcés par de nouveaux instruments, comme le crédit d’impôt pour les grandes entreprises et pour le logement social ;
  • un soutien renforcé aux entreprises en baissant notamment leurs charges par des dispositifs spécifiques à nos territoires et par le crédit d’impôt compétitivité-emploi ;
  • un accompagnement des collectivités locales, en particulier celles qui connaissent des difficultés financières.

Les moyens de l’Etat, qui ne sont pas uniquement financiers, nous les avons concentrés sur vos préoccupations.

Sur l’emploi, pour tenir l’engagement du chef de l’Etat d’inversion de la courbe du chômage. Celle-ci est amorcée, avec des résultats encourageants pour les jeunes, grâce aux emplois d’avenir et aux contrats de génération. Nous devons encore poursuivre ces actions, et mieux utiliser ces outils.

Sur l’insécurité, fléau dans plusieurs de nos territoires, qui nécessite une mobilisation de tous - Etat, collectivités, communauté éducative, société civile. Car, au-delà des nécessaires moyens humains et matériels que nous avons déployés, un sursaut moral est impératif pour enrayer la spirale de violences et d’incivilités qui mine la cohésion de nos sociétés.

Sur la vie chère, qui est- vous le savez - mon combat de longue date.

L’année écoulée a été la première de la mise en œuvre de la loi de régulation économique qui s’est traduite par des baisses de prix comme, par exemple, dans le fret maritime, dans la téléphonie ou encore dans les tarifs bancaires.

Le bouclier qualité-prix a eu des effets indéniablement positifs sur le pouvoir d’achat et les négociations pour son renouvellement sont d’ores et déjà engagées. Mais, je l’ai toujours dit, notre objectif est de nous attaquer aux causes structurelles de la vie chère, aux situations de monopoles aux rentes injustifiées et aux pratiques concertées.

C’est l’engagement du président de la République et c’est, notamment, l’objet de la réforme des textes réglementant la fixation par l’Etat des prix des produits pétroliers dans les DOM.

Je travaille sur de nouveaux décrets depuis mon arrivée au ministère. J’ai repoussé leur publication de plusieurs mois pour permettre la plus large concertation. Et ils ont d’ailleurs été modifiés pour tenir compte des souhaits des acteurs.

Ces décrets, conformément à l’engagement et à l’instruction du Premier ministre, entrent bien en vigueur au 1er janvier 2014.

Cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a plus de concertation.

Celle-ci se poursuivra sur les arrêtés de méthode et j’inviterai, avec mes collègues ministres, l’ensemble des acteurs de la filière à une nouvelle réunion de travail dans les premiers jours de janvier.

Cette réforme permettra une baisse du prix des carburants à la pompe, car elle impose une plus grande transparence sur les coûts et les marges des compagnies pétrolières. Ces marges doivent être plus raisonnables qu’aujourd’hui.

Nous avons changé d’époque, il faut changer de pratiques.

Pas plus aujourd’hui qu’hier, il n’y a matière à bloquer les territoires et leurs économies, alors que le gouvernement agit avec discernement en faveur de l’intérêt général des outre-mer.

Mes chers compatriotes,

Depuis ma nomination, je me suis rendu dans chacun des 12 territoires qui composent les outre-mer.

Partout, partout, j’ai rencontré des talents.

J’ai vu des élus et des forces vives débordantes d’idées et d’énergie, qui attendent de l’Etat et des pouvoirs publics qu’ils soient les catalyseurs de leurs projets.

J’ai aussi rencontré des familles qui espèrent simplement un logement décent, une crèche, une école, une maison de retraite, qui remplissent leurs missions, et des emplois pour construire leur avenir et celui de leur territoire.

En 2014, le gouvernement déploiera de nouveaux moyens pour répondre à ces aspirations, conformément aux engagements du président de la République.

Pour ma part, je présenterai un projet de loi sur le développement de l’emploi et la compétitivité des entreprises, accompagné de plans d’action territoriaux, pour mieux structurer les filières économiques, pour soutenir les investissements des entreprises, pour favoriser la création de valeur ajoutée locale et, donc, d’emplois durables.

Le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, et son volet outre-mer, seront débattus au Parlement dans les premiers jours de janvier pour contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle agro-écologique préservant la canne et la banane et assurant un meilleur développement à la diversification.

Là aussi la concertation se poursuit.

La transition écologique est une priorité pour les outre-mer, car nous avons à tenir les promesses de nos territoires en matière d’énergies renouvelables et l’impératif de préservation de notre biodiversité.

Enfin, si je devais distinguer un seul territoire, je voudrais avoir une pensée pour Mayotte qui, aujourd’hui même, devient une région ultrapériphérique d’Europe.

Mayotte poursuivra résolument, en 2014, son processus de départementalisation, selon le rythme plus soutenu souhaité par le président de la République. Elle le fera non seulement avec le soutien constant de l’Etat, mais désormais avec les fonds européens grâce auxquels beaucoup a déjà été accompli dans les outre-mer.

Mes chers compatriotes,

Chacun le mesure, cette année encore, les défis à relever sont nombreux. Mais la détermination du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement est intacte pour agir avec volontarisme et bienveillance au bénéfice des citoyens des outre-mer afin de donner un sens et un contenu à la promesse républicaine d’égalité réelle.

Bonne année ! Bonne année 2014 à toutes et à tous ! Qu’elle vous apporte, à vous et à tous ceux qui vous sont chers, joie, bonheur et fraternité.

Prenez soin de vous.

mardi 31 décembre 2013

Outremer : Communiqué carburants dans les DOM


 

 

Le contenu de l’invitation :

Ministère de l’écologie,
Ministère des outre-mer du développement durable et de l’énergie,
Ministère de l’économie et des finances.

Paris, le 30 décembre 2013

Mesdames, Messieurs,
Comme vous le savez, les trois décrets réglementant la formation du prix des carburants dans les départements et régions d’outre-mer seront publiés au Journal Officiel de la République française le 31 décembre 2013.

La publication de ces trois décrets au 1er janvier ne fait pas obstacle à ce que le travail se poursuive et le Gouvernement reste attentif à la nécessité d’une concertation aussi large que possible avec l’ensemble des acteurs de la filière.

A ce titre, le Premier Ministre a demandé au ministre des outre-mer, ainsi qu’aux deux autres ministres concernés, le ministre de l’économie et des finances et le ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, de poursuivre la concertation sur les arrêtés de méthode qui visent à appliquer les décrets. Vous trouverez en pièce jointe le projet d’arrêté de méthode actualisé concernant votre territoire.

Nous avons le plaisir de vous convier, ainsi que vos homologues des autres départements d’outre-mer, à une réunion de travail qui se déroulera :

Le jeudi 9 janvier à 11 heures au Ministère de l’économie et des finances 139 rue de Bercy – 75012 PARIS

Cette réunion de travail doit permettre à l’ensemble des acteurs de la filière d’étudier les propositions d’amendement que vous estimerez utile de porter sur les projets d’arrêtés de méthode. Elle pourra donner lieu à l’organisation de réunions techniques destinées à travailler sur les moyens d’améliorer ces projets de textes, selon un calendrier restant à déterminer.

Afin de permettre un travail fructueux, nous vous saurions gré de nous faire parvenir avant la tenue de la réunion du 9 janvier les propositions que vous souhaitez y voir discuter.

dimanche 10 novembre 2013

Lutte contre le racisme

 

En finir avec la classification des humains par couleur

vendredi 8 novembre 2013

Voici un communiqué des Femmes communistes réagissant aux propos racistes visant Christiane Taubira, Garde des Sceaux.

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Christiane Taubira, Garde des Sceaux.

Les propos racistes qui se disent aujourd’hui à voix haute et en toute décontraction, chaque jour à l’encontre de milliers de personnes, et ces jours derniers contre Mme Taubira, Garde des Sceaux, sont révélateurs d’une société toujours malade de racisme contre les Noirs.

Nous nous souvenons que Mme Taubira est venue à La Réunion faire campagne électorale en tant que Présidente du Comité de soutien de l’Alliance des Outre-mers. C’est aussi elle qui a rapporté sur la loi qui reconnaît l’esclavage crime contre l’Humanité, et qui a permis d’instaurer le 10 mai Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Nous, Femmes communistes, condamnons fermement ces propos et rappelons que tous, hommes et femmes, appartiennent à une seule et unique espèce humaine.

Et, au moment où nous célébrons les 350 ans du Peuple réunionnais, les Femmes communistes déclarent qu’il faut en finir avec la classification des humains par couleur.

Dans ce combat permanent, nous apportons notre soutien à Mme Taubira, et à toutes les victimes de ces attaques ignobles. Nous sommes solidaires des actions de justice engagées.

Nous appelons tous les élus démocrates et républicains à condamner vivement le racisme ambiant.

Pour les Femmes communistes,

Camille Dieudonné, Firose Gador, Sylvie Mouniata,

Thérèse Rica, Ginette Sinapin

mercredi 4 septembre 2013

Victorin LUREL rend hommage à Dick UKEIWE

Hommage à M. Dick UKEIWE

4 septembre 2013

Le ministre des Outre-mer, Victorin LUREL, tient à rendre hommage à M. Dick UKEIWE, qui figure parmi les grands hommes politiques de Nouvelle-Calédonie de la seconde moitié du XXe siècle.

Il salue la mémoire d’un élu animé d’une puissante force de conviction qu’il aura su, durant sa longue vie politique, exprimer avec respect. Figure essentielle des non-indépendantistes, il compte parmi les grands artisans de la réconciliation avec les indépendantistes conclue par les accords de Matignon-Oudinot. Il avait d’ailleurs dirigé, par délégation de Jacques LAFLEUR, les négociations de l’accord d’Oudinot du 20 août 1988 qui complétait celui de Matignon du 26 juin 1988.

Victorin LUREL présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances

lundi 27 mai 2013

LE RSTA va prendre fin au 31 mai 2013

 

C'est Victorin Lurel qui a répondu à la députée de La Réunion. Le ministre des Outre-mer a qualifié cette affaire de question "brulante pour les Outre-mer'. Rappelant que la création du RSTA était temporaire au moment de sa création, et que le dispositif avait déjà été reconduit plusieurs fois, dont la dernière en décembre dernier par Jean-Marc Ayrault, Victorin Lurel a expliqué que le RSTA allait bien prendre fin le 31 mai 2013.
Selon lui, c'est maintenant aux partenaires sociaux de prendre leurs responsabilités pour perpétuer, s'il le faut, ce dispositif. "Ainsi, le 6 mai dernier, dans la filière du BTP à La Réunion, un accord a déjà été signé pour préserver le dispositif".

 

C'est Victorin Lurel qui a répondu à la députée de La Réunion.

Le ministre des Outre-mer a qualifié cette affaire de question "brûlante pour les Outre-mer'. Rappelant que la création du RSTA était temporaire au moment de sa création, et que le dispositif avait déjà été reconduit plusieurs fois, dont la dernière en décembre dernier par Jean-Marc Ayrault, Victorin Lurel a expliqué que le RSTA allait bien prendre fin le 31 mai 2013.
Selon lui, c'est maintenant aux partenaires sociaux de prendre leurs responsabilités pour perpétuer, s'il le faut, ce dispositif. "Ainsi, le 6 mai dernier, dans la filière du BTP à La Réunion, un accord a déjà été signé pour préserver le dispositif".
 

vendredi 29 mars 2013

Une priorité l’emploi, un cap la croissance

 

Harlem Désir

Je me réjouis que le président de la République ait annoncé qu’une loi sur le non-cumul des mandats serait votée et appliquée avant la fin de son mandat. Depuis dix mois, plus de quarante engagements sur soixante ont été tenus ou sont en cours de réalisation.

Face aux obstacles et à l’opposition systématique des conservateurs européens, François Hollande est ferme dans son bras de fer pour réorienter l’Europe.

Plus que jamais, le PS est à ses côtés et aux côtés du gouvernement pour faire réussir la gauche au service de la France et des Français.

Harlem Désir
Premier secrétaire du PS

samedi 2 mars 2013

Najat Vallaud-Belkacem souhaite que le 8 mars soit une journée d'action et de mobilisation.

Une nouvelle dynamique pour la journée du 8 mars

Le mot d'ordre cette année pour la Journée des droits des femmes sera le suivant :

Le 8 mars c'est toute l'année, l'égalité entre les hommes et les femmes c'est toute l'année.

Najat Vallaud-Belkacem a donc dévoilé un projet qui incitera à ce que le sujet de l'égalité femmes-hommes soit au centre des préoccupations toute l'année :

Nous réunirons des centaines d'acteurs (que ce soit des pouvoirs publiques, collectivités locales, associations, entreprises, mouvements de jeunesse...) qui, chacun, vont s'engager à prendre une initiative phare pour les 365 jours à venir, du 8 mars 2013 au 8 mars 2014.

Ainsi, chaque jour de l'année sera l'occasion d'une action touchant différents aspects de l'inégalité hommes-femmes :

Ce sera par exemple une entreprise qui s'engagera à aider une petite entreprise à faire l'égalité professionnelle en son sein, ça sera un théâtre qui lira des textes de femmes toute la journée pour démontrer qu'il existe aussi des femmes qui écrivent, des femmes créatrices, des femmes à la tête de compagnies artistiques... Et donc des initiatives très différentes qui émailleront l'année 2013-2014 et qui permettront d'envoyer le signal que l'égalité en fait on n'y pense pas une fois dans l'année, on y pense tous les jours.

dimanche 13 janvier 2013

Grève fonction publique le 31 janvier 2013

Communiqué :     CGT , FSU, SOLIDAIRES

Journée de grève dans la Fonction publique le 31 janvier 2013 :
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le changement, c'est l'action !
La Fonction publique et les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Or, la situation s'est dégradée ces dernières années pour les personnels comme pour les usagers. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap ! Et la crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics.
Alors que des discussions sont en cours dans le cadre d'un agenda social de la Fonction publique, le gouvernement doit permettre à la Fonction Publique et aux services publics de jouer tout leur rôle.
Leur action est un puissant moyen pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales. Le rôle de l’État est aujourd'hui de donner les capacités d'agir pour améliorer la qualité des services rendus à tous les usagers sur l’ensemble du territoire et dans le même temps d’améliorer les conditions de travail et de rémunération des agents.


Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires appellent les agents de la Fonction publique à une journée de grève le 31 janvier prochain et à participer aux initiatives locales de mobilisation (rassemblements, manifestations...).

Elles considèrent que les enjeux nécessitent une intervention la plus large possible des personnels. C'est pourquoi, elles poursuivent les contacts avec toutes les organisations syndicales de la Fonction publique pour une mobilisation massive le 31 janvier et pour construire ensemble les suites nécessaires.
Le 31 janvier, elles porteront des revendications pour :
 l’emploi en exigeant un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois et des créations partout où cela est nécessaire,
 les salaires et le pouvoir d’achat en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d’indice,
 l’abrogation du jour de carence,
l'amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.
Autant d'exigences que nous défendrons ensemble le 31 janvier pour peser sur les négociations à venir et en particulier sur la réunion du 7 février prévue avec la Ministre concernant les rémunérations.

Paris le 10 janvier

LA FONCTION PUBLIQUE : rémunération

 

Adoption du décret portant relèvement du minimum de traitement dans la fonction publique et attribution de points d'indice majoré- 09/01/2013

Le Conseil des Ministres a adopté ce matin un décret qui traduit la revalorisation du SMIC horaire intervenue au 1er janvier 2013, à hauteur de 0,3%, pour les agents de la fonction publique de catégorie C qui se situent au minimum de traitement.
Il applique ainsi un principe général du droit selon lequel la rémunération d’un agent public ne peut être inférieure au SMIC
.

Le minimum des rémunérations de la fonction publique se situe désormais à l’indice majoré 309 (soit une hausse d’un point d’indice), ce qui représente une rémunération mensuelle brute de 1 430,76 euros.
Par ailleurs, cette revalorisation conduit à une révision indiciaire des premiers échelons de la catégorie C, afin de maintenir une progression du début de carrière des agents concernés.
Cette revalorisation bénéficie à plus de 945 000 agents pour les trois fonctions publiques, dont plus de la moitié dans la fonction publique territoriale.

Elle représente pour les employeurs publics une dépense en année pleine de 82 millions d’euros.

samedi 12 janvier 2013

Sanctionner le racisme décomplexé de Nicolas Bedos, ce serait déjà une réparation.

50515_42894083639_1538_q[1]par Claude Ribbe     http://www.claude-ribbe.com/

Nicolas Bedos, qui se dit humoriste, tient une chronique régulière hébergée sous le titre Le journal mythomane par le site Marianne.

À la fin de l’automne 2012, il se rend en vacances à la Guadeloupe et s’inspire de ce séjour pour écrire deux billets qui sont publiés les 9 et 18 décembre : Indolence insulaire et Un voyage en Chirac.

Je ne connais pas Nicolas Bedos et je ne m’intéresse pas à ce qu’il fait. Tout ce que j’aurais pu dire de lui avant cette histoire, c’est qu’il était certainement le fils de Guy Bedos, dont je n’ai pu éviter, comme beaucoup de gens de ma génération, les pitreries sur les écrans noirs et blancs de l’ORTF. C’était dans les années soixante-dix. Guy Bedos et Sophie Daumier dansaient le slow et pensaient tout haut. C’était assez drôle. Bedos jouait sur son accent pied-noir. Daumier tenait le rôle d’une blondinette vulgaire. Par la suite, me sont parvenus les échos de prises de positions plutôt courageuses et intelligentes de Guy Bedos.

Mais l’intelligence, le courage et l’humour ne sont pas des vertus héréditaires. Plusieurs lecteurs m’ont signalé que deux billets de Bedos fils, présentés comme humoristiques, contenaient en réalité des propos insultants et véhiculaient les pires préjugés racistes.

On m’a demandé de prendre la parole, au nom de ceux qui ne pourraient le faire. Et j’avoue que, lassé d’employer mon temps à fustiger la bêtise – vaste programme !- j’ai d’abord hésité.

J’ai donc pris la peine de lire. Et ce qui m’a frappé, c’est la trivialité et la lourdeur des textes de ce Bedos-là, qui pourtant ont une prétention littéraire. De toute évidence, ils sont travaillés. Le problème c’est que cela se voit et que cette prose aigre, assez médiocre - il faut le dire - sent la sueur.

Dans le premier billet, Bedos se moque de touristes normands égarés sur une plage. Il prend comme cible «une commère aux hanches guadeloupéennes mais à la face carbonisée par un soleil anti-blanc».

La présence de touristes normands avec leurs enfants sur une plage de Guadeloupe est bien improbable en dehors des vacances scolaires. D’autant plus que le père est au chômage. On peut penser que les personnages de la « truie en tongs » et de son « marcassin » de fils qui porte un prénom de feuilleton américain sont inventés.

J’imagine plutôt Bedos sur la grève privée de l’hôtel de la Vieille Tour, se prélassant parmi les hôtesses d’Air France.

Pourquoi des «hanches guadeloupéennes» ? Le texte laisse penser que l’obésité serait l’une de caractéristiques des Guadeloupéens.

Apparaît ensuite le personnage de Gilles. C'est un«génie» parce qu’il manie habilement la langue française. Sur ce point, Bedos se sent qualifié et, même s’il se surveille, il a beaucoup de mal à réfréner ce qu’il faut bien appeler son paternalisme colonial. Bedos serait l’intellectuel de référence ayant accès au monde des éditeurs parisiens. Ne vient-il pas fêter un succès littéraire ?

Gilles, lui, est présenté comme un «guide». Nous sommes bien dans la brousse.

Et c’est à ce moment là que le mot est lâché. Gilles est le« merveilleux produit de l’indolence insulaire ».

On comprend dès lors l’obésité, les « hanches guadeloupéennes ». Les Guadeloupéens sont indolents, nonchalants, paresseux.

Gilles aussi est indolent, comme les autres, comme moi sans doute. Son habileté syntaxique, il ne veut rien en faire. Il n’écrira pas de romans. « Il tape sur les bambous et ça lui va bien. » fredonnerait Philippe Lavil, le chantre des békés.

Je repense à l’eau de toilette du sketch de Guy Bedos.« Drôlement incommodante ! » soupirait Sophie Daumier. L’eau de toilette du fils Bedos, tout aussi incommodante, c’est celle de Jean-Paul Guerlain. Ce dernier, lui aussi, ironisait publiquement sur l’indolence des«noirs».

Au moment de terminer son billet, Bedos est frustré. Comme il s’est surveillé, il n’a pas dit l’essentiel : la couleur de peau de Gilles. Car toute la page tourne autour de cela. Le soleil de la Guadeloupe est anti-blanc. Les Guadeloupéens, eux, peuvent s’exposer sans risque. Leur peau est différente. Ils sont bien à leur place sur cette île à ne rien faire.

« Enculé de nègre ! » explose alors Bedos.

L’humoriste, qui prône pourtant le mariage pour tous, semble oublier que c’est là un terme de mépris tendant à stigmatiser les homosexuels.

Bedos traite-il son « guide »d’ « enculé de nègre » pour exprimer son admiration ? C’est ce qu’il dira certainement pour se défendre.

En réalité, la formule est gratuite. Et elle est injurieuse. Bedos méprise les « nègres » et particulièrement les nègres Guadeloupéens. Ce sont des « enculés » et des paresseux. Ils ont bien de la chance d’être des « assistés » et de vivre du tourisme.

Bedos, dans ce texte, régurgite les pires clichés esclavagistes.

Le mythe de l’indolence des nègres remonte au XVIIIe siècle. Il est associé à la croyance que les Africains seraient insensibles à la douleur (le sens étymologique du mot indolence). Pour les faire travailler, il fallait les frapper d’une manière particulièrement violente. S’ils ne criaient pas sous les coups de fouet qui leur entaillaient la chair, s’ils ne suppliaient pas quand on les amputait pour avoir tenté de résister, ce n’était pas du fait de leur courage ni de leur dignité. Non, c’était parce qu’ils ne sentaient rien. Et s’il fallait ainsi les punir, c’était parce que la nature du « nègre » est d’être réfractaire au labeur autant qu’insensible à la douleur.

Et beaucoup d’esclaves, en effet - entre 1635 et 1794, date de la première abolition de l’esclavage, puis entre 1802, date du rétablissement, et 1848, date de l'abolition définitive - beaucoup d'esclaves ont été contraints à la sodomie par leur maître. Cela n’est jamais dit. On parle du viol des femmes, jamais de celui des hommes, stratégie d’humiliation couramment pratiquée dans les colonies, mais jamais révélée. Elle a pourtant laissé des traces dans l’inconscient collectif, au point que, de manière paradoxale, Louis-Georges Tin, président du CRAN par ailleurs autoproclamé porte-parole des homosexuels, ne manque pas une occasion de dénoncer la prétendue homophobie de la «race noire» et des descendants d’esclaves qu’il prétend également représenter.

Le 9 janvier 2013, le tweet d’un émule de Bedos qui signe« Bibi Moldawhisky » résume bien ces fantasmes coloniaux refoulés qui réapparaissent dans le billet de l’humoriste : « Je me taperais bien Roselmack, même si je n’aime pas les noirs.»

Bedos, plus discret, s’est borné à indiquer que sa zone érogène, quand il s’agit de beau langage, serait en forme de clitoris.

Au cas où l’on aurait eu le moindre doute sur ses intentions injurieuses et racistes, Nicolas Bedos a récidivé le 18 décembre. Après être revenu sur le « cul créole » et les « lourds nibards »d’une Martiniquaise qui font pendant aux « hanches guadeloupéennes »du précédent billet, il évoque à nouveau son séjour aux Antilles par la nostalgie des « plages d’autochtones oisifs » avant de se plaindre de son «odieux chauffeur de taxi chinois ». On aura reconnu le « niakoué »des films de Luc Besson.

Bien sûr, Nicolas Bedos est un humoriste. C’est du moins ce qu’il répète. Il faudrait donc accepter tout ce qu’il dit avec humour.

J’apprécie les humoristes quand ils me font rire. Mais quand ils me donnent envie de pleurer ou de vomir, il me semble que je ne suis pas en cause.

Une association a déposé plainte le 9 janvier 2013 pour injures racistes contre Nicolas Bedos. La réaction de l’intéressé est aggravante. Au lieu de s’excuser d’avoir blessé quelques millions de ses compatriotes, Bedos injurie de nouveau.

Les gens qui l’accusent sont forcément des« imbéciles », des demeurés qui « n’arrivent pas à comprendre » la finesse du fils de Guy Bedos. Et quand on est le fils de Guy Bedos, on est, par le droit du sang, au dessus de tout soupçon. Il serait temps au contraire de faire le procès de ces associations qui s’insurgent contre le racisme.

Cette réaction d’enfant gâté est consternante. Outre le fait qu’il ressemble beaucoup à son père physiquement, Nicolas Bedos a eu beaucoup de chance dans sa jeune vie. L’école bilingue, où se côtoient les fils et les« filles de » moyennant une redevance mensuelle qui rivalise avec le salaire de beaucoup d’ « enculés de nègres », les portes des chaînes de télévision, des éditeurs et des grands théâtres parisiens ouvertes pour lui à deux battants des l’âge de dix-huit ans…

Les portes, quand on est un « enculé de nègre »,ne s’ouvrent pas si facilement. On a juste le droit de se mettre devant, pour faire peur, avec une oreillette et un brassard.

Ce n’est pas un hasard si ce Nicolas est le fils d’un homme qui s’est illustré ans un film dont le titre était « Le pistonné ».

Mais le piston ne donne pas tous les droits.

La question n’est pas de savoir si notre «humoriste» est raciste ou pas. Ses deux billets le sont et ils sont indiscutablement injurieux. L’injure publique, surtout si elle et à caractère raciste, est punie par la loi.

Le problème n’est pas que l’association Collectifdom ait déposé une plainte, c’est que d’autres associations ne l’aient pas fait plus tôt.

Cette plainte est fondée et elle aboutira très certainement à la condamnation de Nicolas Bedos, qui est du reste un récidiviste de l’injure.

J’ai beaucoup de respect pour Guy Bedos, mais je n’aurai pas d’état d‘âme s’il faut aller témoigner à charge contre son fils.

On peut certainement rire de tout, et même du désespoir. Encore faut-il avoir du talent.

Se moquer de l’obésité des Guadeloupéennes, quand il a fallu légiférer pour que l’on cesse d’augmenter la teneur en sucre des produits laitiers destinés à l’outre mer n’est pas le propre d’un esprit pénétrant.

Évoquer publiquement « l’indolence et l’oisiveté »des Antillais en mettant clairement ces défauts en relation avec la couleur de peau des intéressés, ce n’est pas une opinion. C’est un délit.

Les circonstances sont aggravantes si Nicolas Bedos revenait vraiment de la Guadeloupe. Doté d’un soupçon d’humanité, il n’aurait pas manqué de comprendre que si le taux de chômage y est beaucoup plus élevé qu’en France hexagonale, ce n’est pas du fait de l’indolence des Guadeloupéens.

S’il avait parlé aux jeunes de son âge, il aurait constaté que beaucoup d’entre eux, qui ont obtenu des diplômes (ce qui ne lui était pas nécessaire à lui pour réussir) ne trouvent pas d’emploi.

S’il s’était efforcé de comprendre l’histoire de ces îles, il se serait aperçu que l’esclavage y a laissé des séquelles, dans les mentalités et dans la vie quotidienne.

Si Nicolas Bedos n’avait pas été raciste, il aurait eu le cœur gros et il aurait sublimé cette peine en s’en prenant non pas aux victimes, comme il a eu la lâcheté de le faire, mais aux coupables.

Au moment où une femme descendante d’esclaves, pour exprimer son découragement, assigne l’état français pour obtenir réparation au nom de ses ancêtres, les billets racistes de Nicolas Bedos ne sont pas les bienvenus.

La liberté d’expression est un droit sacré. Mais que vaudrait-elle si le législateur n’avait prévu des garde-fous qui donnent à réfléchir à ceux qui, pour faire les intéressants, en abusent avec une telle légèreté ?

Ce billet ne sera pas peut-être pas repris dans les médias où Bedos aura tout loisir de m’insulter s’il le souhaite.

Il exprime néanmoins, j’en suis sûr, l’opinion de tous les «enculés de nègres», peut-être dépourvus d’esprit et d’humour, mais dont je suis fier d’être le porte-parole.

Autant il est contreproductif d’intenter des procès irrecevables, de gesticuler et d’attaquer les ministères sous prétexte de mémoire de l’esclavage, autant il est nécessaire que des associations fassent, quand c’est nécessaire, respecter la volonté générale.

L’esclavage, bien qu’aboli, a laissé des séquelles. Le racisme en est la plus insupportable. Et sanctionner le racisme, c’est déjà une réparation.

mardi 10 avril 2012

François HOLLANDE : LA PROFFESSION DE FOI

 

"Madame, Monsieur,

Le 22 avril, par votre vote, vous allez décider du destin de notre pays.

La France a besoin de changement.

Le quinquennat qui s’achève est un échec. Les promesses n’ont pas été tenues, le chômage est au plus haut, le pouvoir d’achat au plus bas. L’école et l’hôpital sont abîmés. La précarité s’est étendue, la jeunesse est sacrifiée et surtout la dette n’est pas maîtrisée.

Quelques-uns confisquent la richesse quand le plus grand nombre est appelé aux sacrifices (hausse des taxes et de la TVA).

En Europe, nos dirigeants se sont résignés à l’austérité et ils ont été incapables de dominer la finance.

Le changement que je propose est fondé sur quatre priorités :
- le redressement de notre économie et de nos comptes publics ;
- la justice fiscale, sociale et territoriale ;
- le rassemblement autours des valeurs de la République.

Je ne veux rien promettre que je ne sois capable de tenir. Je connais nos atouts et j’ai confiance dans notre avenir.

LE CHANGEMENT C’EST LE REDRESSEMENT

- J’agirai pour produire en France : une banque publique d’investissement sera créée pour développer nos entreprises ; un livret d’épargne industrie sera lancé pour financer les PME. Je réserverai les aides publiques aux entreprises qui investiront en France, embaucheront ou seront offensives à l’exportation.

- Je modulerai l’impôt sur les sociétés selon la taille des entreprises et selon que le bénéfice est réinvesti ou distribué aux actionnaires. Les procédures seront simplifiées pour les artisans et les commerçants.

- Notre agriculture sera soutenue lors de la révision de la PAC et protégée face au poids de la grande distribution.

- Je ferai construire 2,5 millions de logements. L’État mettra gratuitement ses terrains à la disposition des collectivités locales pour des projets de logements sociaux.

- J’engagerai la transition écologique et énergétique : rénovation thermique d’un million de logements ; promotion des énergies renouvelables ; réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025.

- Je mettrai les banques au service de l’économie : séparation des activités de crédit de celles liées à la spéculation ; rémunération du livret A supérieure à l’inflation ; réduction des frais bancaires ; taxation des transactions financières.

- Je rétablirai les comptes publics : l’équilibre budgétaire sera atteint en 2017. Je reviendrai sur les cadeaux fiscaux accordés aux plus aisés et aux plus grosses entreprises.

- Je réorienterai l’Europe : renégociation du traité d’austérité dans le sens de la croissance et de l’emploi ; lancement de grands projets d’avenir ; politique commerciale contre le dumping fiscal, social, environnemental.

LE CHANGEMENT C’EST LA JUSTICE

- Je protégerai le pouvoir d’achat : allocation de rentrée scolaire immédiatement revalorisée de 25% ; tarifs de base de l’eau, du gaz et de l’électricité ; encadrement des loyers ; baisse du prix des médicaments ; blocage du prix de l’essence et introduction de la TIPP flottante.

- Je réformerai la fiscalité : les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail ; les niches fiscales plafonnées à 10 000 euros ; les rémunérations indécentes taxées à 75% au-delà d’un million d’euros par an ; l’impôt sur la fortune sera rétabli.

- Je permettrai à tous d’accéder à la santé : l’hôpital retrouvera son statut de service public, les dépassements d’honoraires seront encadrés et les maisons de santé développées.

- Je négocierai une nouvelle réforme des retraites. Dès l’été, tous ceux qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouveront le droit de partir à 60 ans. La réforme de la dépendance sera enfin engagée.

- Je lutterai contre les discriminations en matière d’embauche et de logement. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sera renforcée ; un "volet handicap" sera introduit dans chaque loi ; l’égalité salariale sera rendue effective entre les femmes et les hommes ; le droit au mariage et à l’adoption sera reconnu pour tous les couples.

- J’agirai pour l’égalité territoriale : dans nos banlieues et dans nos territoires ruraux ; les services publics agiront comme un bouclier. En Outre-mer, je lutterai contre la vie chère.

LE CHANGEMENT C’EST LA REUSSITE DE LA JEUNESSE

- Je remettrai l’école au coeur de l’action publique : création de 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation ; la formation des enseignants sera rétablie ; l’accueil des enfants de moins de 3 ans sera facilité ; l’accès à la culture dès le plus jeune âge sera développé.

- Je donnerai la priorité à l’emploi C’est l’idée du contrat de génération : tout employeur qui embauchera un jeune en CDI et maintiendra un senior dans l’entreprise ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois.

- Je proposerai la création de 150 000 emplois d’avenir pour les jeunes les moins qualifiés.

- Je fixerai un objectif de 100 000 jeunes en service civique.

- Je créerai une allocation d’études et de formation sous condition de ressources.

LE CHANGEMENT C’EST LE RASSEMBLEMENT

- Je ferai respecter les lois de la République partout : la justice sera rendue indépendante et plus rapide ; les principes de la laïcité seront inscrits dans la Constitution ; la lutte contre le terrorisme sera implacable, la tragédie de Montauban et de Toulouse nous le rappelle ; police, gendarmerie et justice verront leurs moyens renforcés (1 000 postes supplémentaires par an) ; des zones de sécurité prioritaires seront créées là où les violences ont le plus progressé.

- Je veillerai à l’exemplarité de l’État et des élus : baisse de 30% de la rémunération du président de la République et des ministres ; non-cumul des mandats ; gouvernement respectant la parité femme-homme.

- Je donnerai plus d’efficacité à notre démocratie : nouvel acte de décentralisation pour permettre aux élus de décider au plus près de vous, reconnaissance des partenaires sociaux, soutien aux associations.

- Je porterai haut la voix de la France dans le monde en rompant avec les pratiques d’un autre temps avec l’Afrique, en développant les relations avec la rive sud de la Méditerranée et en agissant pour la paix au Proche-Orient. J’engagerai le retrait de nos troupes d’Afghanistan d’ici à la fin 2012. Je maintiendrai une ambition élevée pour notre défense nationale.

- J’accompagnerai nos compatriotes établis hors de France notamment en matière d’enseignement.

Présider la République, c’est réconcilier les Français autour d’une grande espérance. C’est considérer chacune et chacun d’entre nous comme une chance pour la France. C’est promouvoir la justice dans toutes les décisions publiques. Je me suis préparé à cette mission tout au long d’une vie dévouée au bien public comme socialiste, comme homme de gauche et comme républicain exigeant.

C’est conscient de ces exigences que je vous appelle à faire dès le 22 avril, le choix du changement.

François Hollande

samedi 7 avril 2012

Nicolas SARKOZY : Utilise le mensonge pour décrédibiliser la CGT et son dirigeant.(dixit)BT

 

Nicolas Sarkozy a critiqué sur RTL les liens qui lient, selon lui, la CGT et le Parti communiste. Le Président sortant a ainsi affirmé que Bernard Thibault est «membre du bureau politique du Parti communiste comme chacun le sait». «Les liens entre la CGT et le Parti communiste sont bien connus, c'est son droit, mais il faut qu'ils assument», a-t-il ajouté.

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Bernard THIBAULT

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Le leader de la CGT a répondu dans ce communiqué :

COMMUNIQUE DE PRESSE
de BERNARD THIBAULT, Secrétaire général de la CGT

Invité ce matin sur la chaîne de radio RTL, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à utiliser le mensonge pour tenter de décrédibiliser la CGT.

En attribuant l’opinion de la CGT sur les élections présidentielles à mon « appartenance au Bureau politique du Parti Communiste », le président de la République-candidat travestit la réalité des faits. Je rappelle que cela fait plus de 10 ans que je ne siège plus dans une instance de direction d’un parti politique.

Il voudrait croire qu’il y a un fossé entre la grande majorité des adhérents de la CGT et ses dirigeants sur l’appréciation de son bilan. Mais la seule citation de son nom provoque des réactions hostiles dans diverses manifestations publiques et pas seulement dans les meetings de la CGT !

Plombé par un bilan calamiteux et en difficulté pour faire adhérer à son projet d’austérité et de régression sociale et à la droitisation de son discours, Nicolas Sarkozy tente à travers le mensonge de ressusciter la peur du rouge.

Cette attitude à l’égard du premier syndicat du pays n’est pas digne du président de la République d’un pays démocratique.

Montreuil, le 6 avril 2012

samedi 11 février 2012

GUADELOUPE : Victorin LUREL et Jacques GILLOT adressent une lettre ouverte à Claude GUEANT

07/02/2012

 

SarcastiqueAprès les déclarations de Claude GUEANT sur une prétendue inégalité entre les civilisations, les présidents du Conseil régional et du Conseil général de la Guadeloupe, Victorin LUREL et Jacques GILLOT, ont adressé une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur, Claude GUEANT, pour lui indiquer qu’ils ne le recevraient pas lors de sa visite prévue en Guadeloupe la semaine prochaine :
« Monsieur le ministre,
Nous avons été informés de votre prochain déplacement en Guadeloupe et nous sommes au regret de vous faire savoir que nous ne pourrons vous y recevoir.
Fidèles à notre indéfectible attachement aux principes républicains et démocratiques, nous avons toujours veillé, en tant qu’élus de la Nation, à faire le meilleur accueil aux membres du Gouvernement en visite officielle aux Antilles, quand bien même nous ne partagerions pas les mêmes sensibilités politiques.
Mais aujourd’hui, c’est pleinement conscients de l’importance symbolique de notre geste, et mus par le même sens du devoir républicain, que nous avons pris la décision de ne pas vous accueillir en Guadeloupe.
Les faits sont malheureusement là, têtus : Par vos « dérapages » verbaux répétés et assumés à l’égard des étrangers et des Français issus de l’immigration, qu’ils soient d’origine roumaine, comorienne, ou de confession musulmane ; par votre circulaire qui durcit considérablement l’obtention de visas pour les étudiants étrangers qui aiment la France et qui souhaitent y
débuter leur vie professionnelle en mettant leurs compétences à la disposition de notre pays ;
par votre volonté sournoise d’interdire en pratique l’accès à la naturalisation à des immigrés présents sur notre sol de très longue date et qui ont démontré pleinement leur désir d’intégration ; par vos propos consternants sur la hiérarchie des civilisations, vous tournez résolument le dos aux valeurs fondamentales de la République, auxquelles nous Antillais, dont les ancêtres ont connu l’esclavage et la colonisation, restons attachés encore davantage que d’autres.
Certains ne veulent voir dans vos déclarations qu’une banale stratégie politicienne visant à séduire les électeurs du Front national, en vue des prochaines échéances électorales. Nous avons peine à croire que la vie politique française serait devenue, sous Nicolas Sarkozy, à ce point dévoyée, que la fin justifierait tous les moyens, même les plus immoraux. Aurions-nous donc perdu en France la boussole des valeurs humanistes et de tolérance qui fondent notre vivre-ensemble ? Nous, qui avons vu l’histoire bégayer avec l’abolition puis le rétablissement de l’esclavage, savons que subrepticement les heures sombres du passé peuvent derechef advenir.
D’autres, que vous cherchez à entretenir dans la peur d’une dépossession de leur identité « nationale », verront dans vos prises de position, un combat pour la défense d’une France menacée. Nous n’y croyons pas davantage, nous qui savons que notre pays, et c’est sa richesse et sa singularité, s’est construit au fil de l’Histoire grâce aux apports culturels successifs issus des différentes vagues d’immigrations, qu’elles soient européennes, ou plus récemment indochinoises, maghrébines, caribéennes, et africaines.
C’est ainsi qu’est aujourd’hui la France. C’est ce qui fait la France. C’est ainsi que nous l’aimons comme la grande majorité des Français l’aiment. Cette alchimie originale qui unit des bras de toutes les couleurs pour bâtir notre Nation, des coeurs enveloppés de peaux de toutes les couleurs pour aimer notre pays et des yeux de toutes les couleurs regarder grandir la France, ne constitue en rien une menace. C’est au contraire notre bien commun. C’est ce bouillonnement perpétuel des identités individuelles et collectives dans le creuset républicain qui forge notre identité commune. Nous n’acceptons pas que vous cherchiez à éteindre la flamme qui entretient ces mélanges féconds, ces métissages précurseurs et cette volonté commune de vivre ensemble. Nous n’acceptons pas davantage que vous stigmatisiez nos compatriotes musulmans ou issus de l’immigration maghrébine en mélangeant tous les concepts, en dressant les uns contre les autres et en hiérarchisant les civilisations tel un nouvel Arthur de Gobineau ou de nouveaux Ernest Renan et Jules Ferry égarés.
Nous ne souhaitons pas recevoir celui qui tient des propos dangereux pour l’unité nationale. En décembre 2005, afin de marquer son indignation suite au vote d’une loi reconnaissant « le rôle positif de la présence française outre-mer », Aimé Césaire avait refusé de rencontrer le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, en déplacement en Martinique. Nous avions alors tous, outre-mer, salué la portée de son geste. Nous choisirons par conséquent, en toute modestie, de lui emboîter le pas. Nous n’irons pas vous accueillir à l’aéroport. Nous ne vous accueillerons pas personnellement dans nos collectivités. Et si vous souhaitez vous rendre dans ces institutions de la République qui vous restent malgré tout ouvertes, nous prendrons les dispositions nécessaires pour recueillir le message que vous voudrez éventuellement délivrer. »

mercredi 25 janvier 2012

La présidentielle : la guerre des p’tites phrases !!!

 

Par Delphine Batho.

La France n’a plus de Président de la République que par intermittence.

Alors que les ministres se consacrent déjà quotidiennement à la riposte contre François Hollande, l'Elysée semble à son tour transformé en cellule riposte de l’UMP, comme en témoigne la réunion qui s’est tenue ce matin autour de Nicolas Sarkozy et qui était consacrée à proférer des attaques contre François Hollande.

Ce dévoiement de la République et de nos institutions pose un problème démocratique. Il est aussi préoccupant pour la bonne marche du pays dans ces temps de crise.

Si Nicolas Sarkozy veut débattre avec François Hollande, il peut tout à fait assumer sa candidature et cesser de s’abriter derrière les murs de l’Elysée.

Personnes associées
   

lundi 23 janvier 2012

Fusillade en Guyane : Victorin LUREL regrette le retard des secours, met en cause la visite de Sarkozy

: Victorin LUREL (PS), responsable de l'outre-mer dans l'équipe de François Hollande, a regretté dimanche, à propos de la fusillade sur un site isolé d'orpaillage clandestin en Guyane, qu'il faille attendre deux jours pour secourir les blessés faute d'hélicoptère disponible.

Le responsable de l'Outre-mer dans l'équipe de François Hollande Victorin Lurel, le 14 novembre 2010 à Castres

AFP/Archives

Dans un communiqué, le député socialiste de Guadeloupe a mis en cause la visite du président Nicolas Sarkozy. "Malheureusement, le seul hélicoptère de la gendarmerie en Guyane étant mobilisé pour la visite présidentielle, les enquêteurs et techniciens ne pourront se rendre sur place que dimanche matin", a-t-il écrit.

Une fusillade entre bandes rivales armées sur le site de Dorlin (sud-ouest guyanais) a fait dans la nuit de vendredi à samedi neuf morts et deux blessés graves, a annoncé samedi la gendarmerie en Guyane.

Les deux blessés graves "ont à attendre deux jours avant d'être secourus sur le sol de la République en raison d'un déplacement de campagne électorale du chef de l'Etat", selon M. Lurel, qui "regrette vivement" cette situation.

Il s'en prend aussi à la politique de M. Sarkozy qui, "ces cinq dernières années, a conduit à diminuer drastiquement les moyens de la sécurité outre-mer".

Nicolas Sarkozy passe le week-end en Guyane, d'où il doit présenter dimanche ses voeux aux Français d'outre-mer, dans un discours prévu à 11H00 à Cayenne (15H00 à Paris).

Après la fusillade de Dorlin, un des deux hélicoptères dont dispose la gendarmerie en Guyane devait se rendre sur place dès le lever du jour, c'est-à-dire à 12H30 heure de Paris, avec une équipe "d'enquêteurs, de techniciens en investigation criminelle et de gendarmes lusophones" (en raison de la proximité du Brésil, ndlr), a précisé dimanche la gendarmerie nationale à Paris.

vendredi 30 décembre 2011

Le PSG : se sépare de A.KOMBOUARE

Antoine Kombouaré quitte le PSG

Communiqué de presse | 30/12/11 | 13:20

Après deux années au cours desquelles il a exercé avec passion les fonctions d'Entraîneur Général du PSG, Antoine Kombouaré quitte, à compter de ce jour, le Paris Saint-Germain.

Le PSG tient à remercier Antoine Kombouaré pour le professionnalisme dont il a fait preuve tout au long de sa collaboration et lui exprime tous ses vœux de réussite dans ses nouveaux projets.

Pour sa part, Antoine Kombouaré exprime sa gratitude au PSG pour la confiance qu'il lui a témoignée pendant ces années. Il demeure le premier supporter du Club et ne doute pas que le succès continuera à l'accompagner dans les années à venir.

lundi 26 décembre 2011

MAYOTTE : L’égalité sociale est en marche ?

Le Smig versé à Mayotte sera aligné en trois ans sur le Smic de la Métropole

Le communiqué du ministère de l’Outre-Mer

Dans le cadre de la transformation de Mayotte en département d’Outre-mer, le Gouvernement a décidé d’aligner en trois ans le SMIG net mensuel versé à Mayotte sur le SMIC net mensuel de métropole.

La ministre de l’Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, a salué cette décision, "qui constitue une avancée très forte à double titre : d’abord, cette convergence rapide du Smig marque l’attachement du Gouvernement à la réalisation de l’égalité sociale à Mayotte. Ensuite, cette augmentation se traduira par un gain de pouvoir d’achat pour tous les salariés payés au Smig à Mayotte : il s’agit là d’une réponse aux attentes exprimées par les Mahorais sur la vie chère".

Concrètement, cette décision signifie que, sous trois ans, les salariés payés au SMIG à Mayotte recevront chaque mois le même niveau de revenu que leurs homologues de métropole ou des Dom.

La ministre de l’Outre-Mer a chargé le préfet de Mayotte de présenter ces évolutions aux partenaires sociaux lors de la commission consultative du travail (CCT) qui se tiendra aujourd’hui à Mayotte.

Cette CCT sera aussi l’occasion d’exposer en détail les réformes engagées sur la protection sociale à Mayotte : mise en place des exonérations de charges sociales en faveur des entreprises et de l’emploi, création de cotisations pour l’assurance-chômage, retraite complémentaire ou encore le 1% logement, dans l’objectif d’étendre les droits sociaux à Mayotte.

Marie-Luce Penchard a indiqué que "l’ensemble de ces mesures traduit le travail considérable réalisé par le Gouvernement pour mettre en place concrètement la départementalisation, au bénéfice des Mahorais."

A l’issue de cette consultation locale, le Gouvernement sera en mesure d’adopter ces textes, ordonnances et décrets, lors d’un prochain Conseil des ministres.

mardi 20 décembre 2011

Communiqué de François HOLLANDE

 

Soyez les artisans de la victoire du 6 mai 2012

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Chère Madame, Cher Monsieur,

Vous avez participé les 9 et 16 octobre aux primaires citoyennes.

Je voulais vous dire ma fierté d'avoir été désigné par une procédure qui a associé plus de 3 millions de personnes.

Je mesure ma responsabilité. Elle doit être à la hauteur de la confiance que vous m'avez accordée.

Votre mobilisation a constitué un message clair. J'y ai vu le signe d'une attente forte pour le changement en 2012 dans un moment particulièrement difficile pour la France et pour l'Europe.

La crise économique, l'endettement public record, la montée du chômage nécessiteront pour être conjurés un effort de rassemblement et de justice pour redresser notre pays.

Je porterai trois grands engagements : le pacte productif pour rehausser le niveau de l'emploi et de la croissance, le pacte redistributif pour réduire les inégalités et le pacte éducatif pour faire de la jeunesse, la grande priorité du prochain quinquennat.

Je veux aussi montrer que le changement exigera une conception de la démocratie dans laquelle le président respectera les citoyens et les valeurs de la République.

Cette campagne sera dure et âpre. Je sais que nos concurrents ne répugneront pas à user de la caricature, du dénigrement, voire du déni de leur propre bilan. J'aurai donc besoin de la participation de chacun, bien au-delà des partis qui soutiennent ma candidature.

Vous avez été les acteurs des primaires, vous serez demain les artisans de la victoire de la gauche en 2012.

Je vous fournirai régulièrement argumentaires et informations. N'hésitez pas à faire connaître à mon équipe vos suggestions.

Je souhaite en cette fin d'année 2011 que la France connaisse, le 6 mai 2012, l'avenir qu'elle mérite.

François Hollande