promobenef

samedi 26 janvier 2013

La blague du jour

 

Quel est le plus petit filet de pêche au monde ?
Le STRING!!!!! Parce qu'on y trouve une raie, une moule, un barbue et parfois même un maquereau qui tourne autour !

Le bilan de l'accidentalité routière pour l'année 2012.

Manuel Valls est le nouveau Ministre de l'IntérieurJeudi 24 janvier 2013, Manuel Valls a présenté, place Beauvau, le bilan de l'accidentalité routière pour l'année 2012. 2012 : baisse de -8% du nombre de tués sur les routes, soit 318 vies sauvées 3 645 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en 2012, ce qui correspond au taux de mortalité routière le plus bas enregistré depuis les premières statistiques en 1948.

Le nombre de personnes blessées est en baisse de -6,9% et celui des personnes hospitalisées est en recul de -7,9%. Au delà de ces résultats encourageants qui traduisent une situation d'ensemble, le ministre de l'intérieur est ensuite revenu sur chaque catégorie d'usagers de la route (véhicules particuliers, deux-roues motorisés, cyclistes, piétons). Accident de la circulation © Tomas - Fotolia

Lire la suite sur le site du ministère >>

mercredi 23 janvier 2013

la Blague du jour .

 

"C'est une conversation entre une maîtresse d'école et son élève :
L'enfant :
- Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait ?
La maîtresse :
- Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait.
L'enfant :
- Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier !"

 

François HOLLANDE président de la république.

Hollande remercie le Mexique

Le Président de le République salue la décision de la justice mexicaine qui vient d'annuler la condamnation à 60 ans de prison de Florence Cassez : "aujourd'hui entre la France et le Mexique nous avons les meilleures relations qu'ils soient possibles d'établir".

François Hollande: «Florence, vous êtes la bienvenue dans votre pays»
Le chef de l'Etat a salué de nouveau à Grenoble la libération de Florence Cassez . Elle «sera accueillie en France avec tout le soutien nécessaire», a-t-il déclaré.
Le Président a également dit «sa reconnaissance dans la justice mexicaine».

'Je suis folle de joie'  La mère de florence CASSEZ  est heureuse pour la libération de sa fille  .Elle a remercié toutes les personnes qui ont œuvré  pour la libération de sa fille durant les 7 ans de prisons  qu'elle a effectué au Mexique.

Charlotte Cassez: «Je suis folle de joie!»
La mère de Florence Cassez, tout sourire, répond aux questions des journalistes. Florence «s'est battue tout le temps avec cette force, avec sa conviction, elle est extraordinaire. J'adore ma fille!»
François Hollande «m'a appelée. Il m'a dit à quel point il était heureux de la libération de Florence, que la Cour suprême a fait son travail de justice».
«J'ai eu Florence hier au téléphone, elle était vraiment très très mal (...). Là, elle doit être folle de joie, elle doit être dans les bras de son père», raconte-t-elle encore.

 

Florence Cassez va être libérée   libération pour florence CASSEZ décision de la justice MEXICAINE après sept ans d’actions .

Trois juges contre deux ont voté en faveur du rapport modifié de la juge Sanchez pour remettre la Française en liberté...

lundi 14 janvier 2013

La France est à nouveau en guerre au mali

La France a déployé ses Rafales pour bombarder les bastions terroristes au Nord-Mali.

La France a déployé ses rafales pour bombarder les bastions terroristes au nord mali.

Depuis vendredi, la France est en guerre sur un nouveau front : le Mali. Officiellement, "l'intervention de la France n'a d'autre but que la lutte contre le terrorisme", a affirmé François Hollande. Depuis quatre jours, l'opération "Serval" est en marche. Mais depuis plusieurs mois déjà, la situation au Mali préoccupait la France

dimanche 13 janvier 2013

Grève fonction publique le 31 janvier 2013

Communiqué :     CGT , FSU, SOLIDAIRES

Journée de grève dans la Fonction publique le 31 janvier 2013 :
image       image             image             

le changement, c'est l'action !
La Fonction publique et les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Or, la situation s'est dégradée ces dernières années pour les personnels comme pour les usagers. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap ! Et la crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics.
Alors que des discussions sont en cours dans le cadre d'un agenda social de la Fonction publique, le gouvernement doit permettre à la Fonction Publique et aux services publics de jouer tout leur rôle.
Leur action est un puissant moyen pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales. Le rôle de l’État est aujourd'hui de donner les capacités d'agir pour améliorer la qualité des services rendus à tous les usagers sur l’ensemble du territoire et dans le même temps d’améliorer les conditions de travail et de rémunération des agents.


Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires appellent les agents de la Fonction publique à une journée de grève le 31 janvier prochain et à participer aux initiatives locales de mobilisation (rassemblements, manifestations...).

Elles considèrent que les enjeux nécessitent une intervention la plus large possible des personnels. C'est pourquoi, elles poursuivent les contacts avec toutes les organisations syndicales de la Fonction publique pour une mobilisation massive le 31 janvier et pour construire ensemble les suites nécessaires.
Le 31 janvier, elles porteront des revendications pour :
 l’emploi en exigeant un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois et des créations partout où cela est nécessaire,
 les salaires et le pouvoir d’achat en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d’indice,
 l’abrogation du jour de carence,
l'amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.
Autant d'exigences que nous défendrons ensemble le 31 janvier pour peser sur les négociations à venir et en particulier sur la réunion du 7 février prévue avec la Ministre concernant les rémunérations.

Paris le 10 janvier

LA FONCTION PUBLIQUE : rémunération

 

Adoption du décret portant relèvement du minimum de traitement dans la fonction publique et attribution de points d'indice majoré- 09/01/2013

Le Conseil des Ministres a adopté ce matin un décret qui traduit la revalorisation du SMIC horaire intervenue au 1er janvier 2013, à hauteur de 0,3%, pour les agents de la fonction publique de catégorie C qui se situent au minimum de traitement.
Il applique ainsi un principe général du droit selon lequel la rémunération d’un agent public ne peut être inférieure au SMIC
.

Le minimum des rémunérations de la fonction publique se situe désormais à l’indice majoré 309 (soit une hausse d’un point d’indice), ce qui représente une rémunération mensuelle brute de 1 430,76 euros.
Par ailleurs, cette revalorisation conduit à une révision indiciaire des premiers échelons de la catégorie C, afin de maintenir une progression du début de carrière des agents concernés.
Cette revalorisation bénéficie à plus de 945 000 agents pour les trois fonctions publiques, dont plus de la moitié dans la fonction publique territoriale.

Elle représente pour les employeurs publics une dépense en année pleine de 82 millions d’euros.

C.pour rire !

 

451) Je suis provinciale et sourde. J’ai fait mon stage à Paris. Mon chef me dit » Je pars à une réunion à Marly Leroy, ma femme doit appeler vous lui direz que je préfères la couleur bordeaux ». Sa femme appelle, je réponds : » il ne vous réponds pas car il est en réunion chez Marie Leroy mais il m’a dit de vous dire qu’il préférait la couleur bordeaux pour les rideaux ». Il a dormi sur le canapé

2)

Embauché dans une entreprise métallurgique du jura, je commence la semaine un mercredi. Le vendredi à 13h30 je retourne au travail, tout est fermé…l’usine est vide !
La convention collective locale prévoit bien que le vendredi après midi soit chômé, mais personne ne me l’avait dit.

samedi 12 janvier 2013

l’image du jour

 

12.01-helicopteres.armee_mainstory2[1]

Sanctionner le racisme décomplexé de Nicolas Bedos, ce serait déjà une réparation.

50515_42894083639_1538_q[1]par Claude Ribbe     http://www.claude-ribbe.com/

Nicolas Bedos, qui se dit humoriste, tient une chronique régulière hébergée sous le titre Le journal mythomane par le site Marianne.

À la fin de l’automne 2012, il se rend en vacances à la Guadeloupe et s’inspire de ce séjour pour écrire deux billets qui sont publiés les 9 et 18 décembre : Indolence insulaire et Un voyage en Chirac.

Je ne connais pas Nicolas Bedos et je ne m’intéresse pas à ce qu’il fait. Tout ce que j’aurais pu dire de lui avant cette histoire, c’est qu’il était certainement le fils de Guy Bedos, dont je n’ai pu éviter, comme beaucoup de gens de ma génération, les pitreries sur les écrans noirs et blancs de l’ORTF. C’était dans les années soixante-dix. Guy Bedos et Sophie Daumier dansaient le slow et pensaient tout haut. C’était assez drôle. Bedos jouait sur son accent pied-noir. Daumier tenait le rôle d’une blondinette vulgaire. Par la suite, me sont parvenus les échos de prises de positions plutôt courageuses et intelligentes de Guy Bedos.

Mais l’intelligence, le courage et l’humour ne sont pas des vertus héréditaires. Plusieurs lecteurs m’ont signalé que deux billets de Bedos fils, présentés comme humoristiques, contenaient en réalité des propos insultants et véhiculaient les pires préjugés racistes.

On m’a demandé de prendre la parole, au nom de ceux qui ne pourraient le faire. Et j’avoue que, lassé d’employer mon temps à fustiger la bêtise – vaste programme !- j’ai d’abord hésité.

J’ai donc pris la peine de lire. Et ce qui m’a frappé, c’est la trivialité et la lourdeur des textes de ce Bedos-là, qui pourtant ont une prétention littéraire. De toute évidence, ils sont travaillés. Le problème c’est que cela se voit et que cette prose aigre, assez médiocre - il faut le dire - sent la sueur.

Dans le premier billet, Bedos se moque de touristes normands égarés sur une plage. Il prend comme cible «une commère aux hanches guadeloupéennes mais à la face carbonisée par un soleil anti-blanc».

La présence de touristes normands avec leurs enfants sur une plage de Guadeloupe est bien improbable en dehors des vacances scolaires. D’autant plus que le père est au chômage. On peut penser que les personnages de la « truie en tongs » et de son « marcassin » de fils qui porte un prénom de feuilleton américain sont inventés.

J’imagine plutôt Bedos sur la grève privée de l’hôtel de la Vieille Tour, se prélassant parmi les hôtesses d’Air France.

Pourquoi des «hanches guadeloupéennes» ? Le texte laisse penser que l’obésité serait l’une de caractéristiques des Guadeloupéens.

Apparaît ensuite le personnage de Gilles. C'est un«génie» parce qu’il manie habilement la langue française. Sur ce point, Bedos se sent qualifié et, même s’il se surveille, il a beaucoup de mal à réfréner ce qu’il faut bien appeler son paternalisme colonial. Bedos serait l’intellectuel de référence ayant accès au monde des éditeurs parisiens. Ne vient-il pas fêter un succès littéraire ?

Gilles, lui, est présenté comme un «guide». Nous sommes bien dans la brousse.

Et c’est à ce moment là que le mot est lâché. Gilles est le« merveilleux produit de l’indolence insulaire ».

On comprend dès lors l’obésité, les « hanches guadeloupéennes ». Les Guadeloupéens sont indolents, nonchalants, paresseux.

Gilles aussi est indolent, comme les autres, comme moi sans doute. Son habileté syntaxique, il ne veut rien en faire. Il n’écrira pas de romans. « Il tape sur les bambous et ça lui va bien. » fredonnerait Philippe Lavil, le chantre des békés.

Je repense à l’eau de toilette du sketch de Guy Bedos.« Drôlement incommodante ! » soupirait Sophie Daumier. L’eau de toilette du fils Bedos, tout aussi incommodante, c’est celle de Jean-Paul Guerlain. Ce dernier, lui aussi, ironisait publiquement sur l’indolence des«noirs».

Au moment de terminer son billet, Bedos est frustré. Comme il s’est surveillé, il n’a pas dit l’essentiel : la couleur de peau de Gilles. Car toute la page tourne autour de cela. Le soleil de la Guadeloupe est anti-blanc. Les Guadeloupéens, eux, peuvent s’exposer sans risque. Leur peau est différente. Ils sont bien à leur place sur cette île à ne rien faire.

« Enculé de nègre ! » explose alors Bedos.

L’humoriste, qui prône pourtant le mariage pour tous, semble oublier que c’est là un terme de mépris tendant à stigmatiser les homosexuels.

Bedos traite-il son « guide »d’ « enculé de nègre » pour exprimer son admiration ? C’est ce qu’il dira certainement pour se défendre.

En réalité, la formule est gratuite. Et elle est injurieuse. Bedos méprise les « nègres » et particulièrement les nègres Guadeloupéens. Ce sont des « enculés » et des paresseux. Ils ont bien de la chance d’être des « assistés » et de vivre du tourisme.

Bedos, dans ce texte, régurgite les pires clichés esclavagistes.

Le mythe de l’indolence des nègres remonte au XVIIIe siècle. Il est associé à la croyance que les Africains seraient insensibles à la douleur (le sens étymologique du mot indolence). Pour les faire travailler, il fallait les frapper d’une manière particulièrement violente. S’ils ne criaient pas sous les coups de fouet qui leur entaillaient la chair, s’ils ne suppliaient pas quand on les amputait pour avoir tenté de résister, ce n’était pas du fait de leur courage ni de leur dignité. Non, c’était parce qu’ils ne sentaient rien. Et s’il fallait ainsi les punir, c’était parce que la nature du « nègre » est d’être réfractaire au labeur autant qu’insensible à la douleur.

Et beaucoup d’esclaves, en effet - entre 1635 et 1794, date de la première abolition de l’esclavage, puis entre 1802, date du rétablissement, et 1848, date de l'abolition définitive - beaucoup d'esclaves ont été contraints à la sodomie par leur maître. Cela n’est jamais dit. On parle du viol des femmes, jamais de celui des hommes, stratégie d’humiliation couramment pratiquée dans les colonies, mais jamais révélée. Elle a pourtant laissé des traces dans l’inconscient collectif, au point que, de manière paradoxale, Louis-Georges Tin, président du CRAN par ailleurs autoproclamé porte-parole des homosexuels, ne manque pas une occasion de dénoncer la prétendue homophobie de la «race noire» et des descendants d’esclaves qu’il prétend également représenter.

Le 9 janvier 2013, le tweet d’un émule de Bedos qui signe« Bibi Moldawhisky » résume bien ces fantasmes coloniaux refoulés qui réapparaissent dans le billet de l’humoriste : « Je me taperais bien Roselmack, même si je n’aime pas les noirs.»

Bedos, plus discret, s’est borné à indiquer que sa zone érogène, quand il s’agit de beau langage, serait en forme de clitoris.

Au cas où l’on aurait eu le moindre doute sur ses intentions injurieuses et racistes, Nicolas Bedos a récidivé le 18 décembre. Après être revenu sur le « cul créole » et les « lourds nibards »d’une Martiniquaise qui font pendant aux « hanches guadeloupéennes »du précédent billet, il évoque à nouveau son séjour aux Antilles par la nostalgie des « plages d’autochtones oisifs » avant de se plaindre de son «odieux chauffeur de taxi chinois ». On aura reconnu le « niakoué »des films de Luc Besson.

Bien sûr, Nicolas Bedos est un humoriste. C’est du moins ce qu’il répète. Il faudrait donc accepter tout ce qu’il dit avec humour.

J’apprécie les humoristes quand ils me font rire. Mais quand ils me donnent envie de pleurer ou de vomir, il me semble que je ne suis pas en cause.

Une association a déposé plainte le 9 janvier 2013 pour injures racistes contre Nicolas Bedos. La réaction de l’intéressé est aggravante. Au lieu de s’excuser d’avoir blessé quelques millions de ses compatriotes, Bedos injurie de nouveau.

Les gens qui l’accusent sont forcément des« imbéciles », des demeurés qui « n’arrivent pas à comprendre » la finesse du fils de Guy Bedos. Et quand on est le fils de Guy Bedos, on est, par le droit du sang, au dessus de tout soupçon. Il serait temps au contraire de faire le procès de ces associations qui s’insurgent contre le racisme.

Cette réaction d’enfant gâté est consternante. Outre le fait qu’il ressemble beaucoup à son père physiquement, Nicolas Bedos a eu beaucoup de chance dans sa jeune vie. L’école bilingue, où se côtoient les fils et les« filles de » moyennant une redevance mensuelle qui rivalise avec le salaire de beaucoup d’ « enculés de nègres », les portes des chaînes de télévision, des éditeurs et des grands théâtres parisiens ouvertes pour lui à deux battants des l’âge de dix-huit ans…

Les portes, quand on est un « enculé de nègre »,ne s’ouvrent pas si facilement. On a juste le droit de se mettre devant, pour faire peur, avec une oreillette et un brassard.

Ce n’est pas un hasard si ce Nicolas est le fils d’un homme qui s’est illustré ans un film dont le titre était « Le pistonné ».

Mais le piston ne donne pas tous les droits.

La question n’est pas de savoir si notre «humoriste» est raciste ou pas. Ses deux billets le sont et ils sont indiscutablement injurieux. L’injure publique, surtout si elle et à caractère raciste, est punie par la loi.

Le problème n’est pas que l’association Collectifdom ait déposé une plainte, c’est que d’autres associations ne l’aient pas fait plus tôt.

Cette plainte est fondée et elle aboutira très certainement à la condamnation de Nicolas Bedos, qui est du reste un récidiviste de l’injure.

J’ai beaucoup de respect pour Guy Bedos, mais je n’aurai pas d’état d‘âme s’il faut aller témoigner à charge contre son fils.

On peut certainement rire de tout, et même du désespoir. Encore faut-il avoir du talent.

Se moquer de l’obésité des Guadeloupéennes, quand il a fallu légiférer pour que l’on cesse d’augmenter la teneur en sucre des produits laitiers destinés à l’outre mer n’est pas le propre d’un esprit pénétrant.

Évoquer publiquement « l’indolence et l’oisiveté »des Antillais en mettant clairement ces défauts en relation avec la couleur de peau des intéressés, ce n’est pas une opinion. C’est un délit.

Les circonstances sont aggravantes si Nicolas Bedos revenait vraiment de la Guadeloupe. Doté d’un soupçon d’humanité, il n’aurait pas manqué de comprendre que si le taux de chômage y est beaucoup plus élevé qu’en France hexagonale, ce n’est pas du fait de l’indolence des Guadeloupéens.

S’il avait parlé aux jeunes de son âge, il aurait constaté que beaucoup d’entre eux, qui ont obtenu des diplômes (ce qui ne lui était pas nécessaire à lui pour réussir) ne trouvent pas d’emploi.

S’il s’était efforcé de comprendre l’histoire de ces îles, il se serait aperçu que l’esclavage y a laissé des séquelles, dans les mentalités et dans la vie quotidienne.

Si Nicolas Bedos n’avait pas été raciste, il aurait eu le cœur gros et il aurait sublimé cette peine en s’en prenant non pas aux victimes, comme il a eu la lâcheté de le faire, mais aux coupables.

Au moment où une femme descendante d’esclaves, pour exprimer son découragement, assigne l’état français pour obtenir réparation au nom de ses ancêtres, les billets racistes de Nicolas Bedos ne sont pas les bienvenus.

La liberté d’expression est un droit sacré. Mais que vaudrait-elle si le législateur n’avait prévu des garde-fous qui donnent à réfléchir à ceux qui, pour faire les intéressants, en abusent avec une telle légèreté ?

Ce billet ne sera pas peut-être pas repris dans les médias où Bedos aura tout loisir de m’insulter s’il le souhaite.

Il exprime néanmoins, j’en suis sûr, l’opinion de tous les «enculés de nègres», peut-être dépourvus d’esprit et d’humour, mais dont je suis fier d’être le porte-parole.

Autant il est contreproductif d’intenter des procès irrecevables, de gesticuler et d’attaquer les ministères sous prétexte de mémoire de l’esclavage, autant il est nécessaire que des associations fassent, quand c’est nécessaire, respecter la volonté générale.

L’esclavage, bien qu’aboli, a laissé des séquelles. Le racisme en est la plus insupportable. Et sanctionner le racisme, c’est déjà une réparation.

mardi 8 janvier 2013

Le COLLECTIF DOM dépose plainte contre Nicolas Bedos .

Soutenu par Patrick Karam, le Collectif dom dépose plainte contre Nicolas Bedos pour injures raciales

daniel dalin collectif dom  Daniel Dalin, président du Collectifdom, soutenu par Patrick Karam, conseiller régional d'Ile-de-France et ancien délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'outre-mer, dépose une plainte pour injures raciales contre Nicolas Bedos.

patrick karam Patrick Karam et Daniel Dalin s'indignent des propos injurieux et scandaleux tenus par Nicolas Bedos à l'encontre des noirs et des Antillais.

Par deux fois, en quelques jours, Nicolas Bedos n'hésite pas à franchir toutes les lignes rouges en s'en prenant violemment aux noirs et aux antillais, sans égard pour ceux qui peuvent se sentir légitimement blessés par ses propos.

D'abord, le 9 décembre 1012, Nicolas Bedos dans sa chronique intitulée « indolence insulaire » publiée sur le site marianne.net multiplie les allusions douteuses cautionnant les préjugés racistes sur les Guadeloupéens. L’auteur va jusqu'à conclure son écrit par un : « Enculé de Nègre ».

Plus récemment, dans sa chronique publiée le 16 décembre 2012, le chroniqueur poursuivant sur sa lancée traite expressément les guadeloupéens d’ « autochtones oisifs », parlant aussi de « feignasserie d'un pays sursyndiqué ».

Tout cela rappelle les « Nègres qui n'ont jamais vraiment travaillé » du triste M. Guerlain.

Dès le 16 décembre dernier, le Collectifdom dénonce sur son blog ces propos injurieux et scandaleux qui suscitent l'incompréhension et l'indignation de la communauté antillaise.

Pas plus qu'il n'avait accepté les dérapages de Dieudonné sous couvert d'humour, pas plus qu'il n'aurait permis des injures comme « enculé de juif » ou « enculé d'arabe », ou encore « enculé de blanc », le Collectif dom n’entend laisser de telles insultes racistes se banaliser à l’égard des Antillais.

samedi 5 janvier 2013

François Hollande s’engage pour l’Outre-mer lors de ses vœux …

interview France ô

vendredi, 4 janvier 2013

François Hollande    François Hollande a présenté ses vœux aux Ultramarins jeudi soir. L’occasion pour le chef de l’Etat de renouveler ses engagements pour l’Outre-mer.

Dans une interview diffusée jeudi soir sur France O et les neufs chaînes de télévisions ultramarines, le président de la République François Hollande a annoncé des mesures spécifiques qu’il compte mettre en place en faveur des ultramarins.

Le chef de l’Etat a dans un premier temps abordé des sujets d’actualité portant sur les passages des cyclones Dumile à La Réunion et Freda en Nouvelle-Calédonie. « La République réparera autant qu’il soit possible les dégâts causés par ces cyclones », promet François Hollande, sans s’étaler sur la question.

En présentant ses vœux aux Ultramarins, François Hollande n’a pas manqué de s’exprimer sur le sort des otages retenus au Sahel, parmi lesquels figurent Francis Collomp, dont l’épouse est réunionnaise, et le Martiniquais, Thierry Dol.

Une fois encore, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté de faire tout son possible pour libérer les deux hommes. Parallèlement, Laurent Fabius a reçu les familles des deux otages jeudi soir.

Selon le ministre des Affaires étrangères, « les otages enlevés (au Sahel) sont vivants », malgré leurs conditions de captivité « très dures ».

Au cours de son interview, François Hollande a tenu à mettre l’accent sur l’importance des DOM-TOM dans la République. Il a profité de l’occasion pour s’exprimer sur les sujets qui préoccupent les Ultramarins, à savoir le chômage et la cherté de la vie. Le président a rappelé qu’une « loi très importante sur la vie chère » a été adoptée en novembre dernier. « Elle permettra de lutter contre les monopoles », explique-t-il.

Le chef de l’Etat a également touché un mot sur les prix des billets d’avion dans les Outre-mer, étant donné que les compagnies aériennes opérant dans ces territoires sont régulièrement accusées de pratiquer des tarifs exorbitants. François Hollande s’engage à imposer « une transparence des prix et des marges ». « Ça prendra du temps, mais cela fait partie de mes engagements et je le tiendrai », insiste-t-il.

Un autre sujet évoqué concerne la défiscalisation.  « le président a pris l’engagement que les fonds qui n’auront pu être investis en outre-mer à la suite de la limitation des avantages de la défiscalisation seront redéployés en actions de subventions directes ».

Concernant le chômage, qui touche plus de 25% de la population active sur certains territoires, le président de la République reconnait que « c’est un risque sérieux pour la cohésion sociale ». « Mais nous devons faire plus pour l’Outre-mer. Non pas par générosité, mais parce que c’est un devoir », ajoute-t-il. Pour conclure, il a souligné que « 9.000 emplois d’avenir ont été réservés » pour les DOM-TOM.

jeudi 3 janvier 2013

Patrick KARAM : Sans concession contre Marie Luce Penchard ex ministre des outremers !!

flash infoFrançois Hollande doit remercier publiquement Marie-Luce Penchard

Portrait-Patrick-Karam-1Mme Penchard est invitée ce jeudi 3 janvier 2013 par France Ô à commenter l'intervention du Président de la République sur l'outre-mer.

François Hollande ne saurait être ingrat. Il doit profiter de l'occasion pour la remercier publiquement !

François Hollande a toutes les raisons d'être reconnaissant car grâce à l'ancienne ministre de l'outre-mer, il a réalisé un score historique et sans appel aux Antilles-Guyane et à la Réunion. Elle a été le pire ministre qu'on ait jamais vu sous la 4ème et la 5ème République confondues. Méprisante, hautaine vis-à-vis de ses compatriotes ultramarins, sans ambition, sans volonté, sans une once de sens politique, sans projet pour l'outre-mer, elle a réussi le tour de force de liguer contre elle l'ensemble des forces vives, sociales, économiques et politiques qui, pour la sanctionner... ont sanctionné la politique pourtant ambitieuse de Nicolas Sarkozy pour l'outre-mer !

François Hollande doit aussi dire merci à Mme Penchard au nom de la Gauche, car grâce à elle, l'UMP n'existe plus aux Antilles-Guyane. Son acharnement à combattre les réseaux locaux de ce parti a été remarquable d'efficacité. Les cadavres des anciens amis de Nicolas Sarkozy ont jalonné son parcours depuis son poste de conseillère à l'Elysée jusqu'à celui de ministre. Elle a réussi à faire de la droite ultramarine un champ de ruine, ce que la gauche avait toujours rêvé de faire sans jamais y parvenir.

François Hollande doit enfin remercier Mme Penchard car grâce à elle, l'UMP n'a plus aucun député dans les DOM. Mme Penchard a elle-même subi plusieurs défaites écrasantes qui auraient humilié plus d'un : aux européennes où en Guadeloupe un avocat, peu connu en politique, M. Durimel, réussit à faire plus de 50% contre elle qui fait à peine 1/5 des voix. Aux régionales, l'excellent Victorin Lurel, qui n'en demandait pas tant, l'écrase avec plus des deux-tiers des suffrages au premier tour. Même scénario et même score fleuve aux législatives, où on l'entendait pérorer qu'on allait voir ce qu'on allait voir et finalement perdre au premier tour avec un score à la soviétique.

La gauche en outre-mer peut dormir tranquille. Avec une telle opposante, elle est au pouvoir et pour longtemps.

Alors oui, Monsieur Hollande, nous vous demandons de remercier publiquement votre meilleure alliée, « idiote utile » aurait dit Lénine. En votre nom et au nom de toute la gauche, dites-lui un GRAND MERCI !!!

L'outre-mer, quant à elle, n'est pas prête à oublier, ni à pardonner celle qui fut le fossoyeur de son développement et de sa dignité.

Heureusement, les Guadeloupéens se suivent et ne se ressemblent pas. Il faudra toute l'habilité, la force politique et la capacité d'action de Victorin Lurel pour remettre nos pays sur de bons rails.

Patrick Karam,

Conseiller régional d'Ile-de-France

Ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer

mardi 1 janvier 2013

Les VOEUX de Victorin LUREL 2013

Au préalable  le ministre des outre mers a adressé une pensée particulière "à nos compatriotes otages". Deux ultramarins font partie des neuf otages français actuellement détenus : le Martiniquais Thierry Dol retenu depuis plus de deux ans dans le Sahel et le Réunionnais d’adoption Francis Collomp, enlevé le 19 décembre au Nigeria.

Parlant de "faire vivre un grand dessein pour tous les outre-mer", au-delà des "clichés", le ministre guadeloupéen estime que ces territoires disséminés à travers les océans "sont les mieux placés pour montrer à la France ce qu’elle peut être demain : une terre d’innovation et d’excellence". Et de citer les secteurs où ces territoires pourraient développer une expertise : "production agricole et développement durable, énergies renouvelables, tourisme, réseaux de transports novateurs, nouvelles technologies".

Pour autant, le chemin vers plus d’autonomie pour ces territoires encore sous perfusion de subsides publics est pavé d’"obstacles nombreux". "Il y a des efforts et des sacrifices à consentir. Mais le défi est exaltant", assure le ministre, qui veut dans un même temps "adresser un message d’espoir à notre jeunesse" frappée de taux de chômage record, jusqu’à 60%.

Le Relais ultramarin : VOEUX 2013

LE RELAIS ‘’ULTRAMARIN’’    (GPG CONCEPT)

VOUS SOUHAITE DE BONNE FÊTES DE FIN D’ANNEE ET VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VOEUX POUR L’ANNEE 2013