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dimanche 12 février 2012

MARTINIQUE : Claude GUEANT L’INDESIRABLE !!

Des manifestants ont protesté à l'arrivée de Claude Guéant à l'aéroport Aimé-Césaire, samedi.
Fâché   Rappelons que le ministre de l’Intérieur a déclaré "Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas (…) nous devons protéger notre civilisation." Il a reçu le soutien de Nicolas Sarkozy qui a souligné hier que "les propos du ministre de l’Intérieur relèvent du bon sens".

* En Martinique  des manifestants ont protesté à l’arrivée à l’aéroport de Claude Guéant ministre de l’intérieur.


Kouté Pou Tan !!!

AFP

Guéant continue le déminage de ses propos polémiques à la Martinique

EmbarrasséClaude Guéant a poursuivi, dimanche dans le cadre de son séjour à la Martinique, l'opération de déminage de ses propos polémiques sur les civilisations, notamment lors d'une rencontre avec des militants UMP, aux allures de campagne.

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Agressif   Son arrivée samedi soir, sans heurt, avait été boudée par la majorité des élus de gauche des collectivités de l'île.

Le député apparenté PS de Martinique Serge Letchimy, qui était monté au créneau à l'Assemblée nationale, avait déclaré que le ministre n'était "pas le bienvenu" mais avait lancé un appel au calme.

Une attitude qui peut être comprise à l'aune de la rencontre entre les deux hommes mercredi dans le bureau du président de l'Assemblée, où le ministre avait remis au député une lettre.

Dans cette missive, publiée sur le site du quotidien France Antilles, Aimé Césaire -- le père en politique de M. Letchimy -- est abondamment cité et le ministre assure "faire siennes" les paroles de Césaire "qui résument l'engagement d'une vie au service de la France".

Seuls sept élus et responsables locaux UMP avaient finalement rencontré de manière informelle et à huis clos M. Guéant à son arrivée.

Dimanche en début d'après-midi, il s'est rendu à une réunion de militants UMP au Lamentin, commune voisine de Fort-de-France. "Il y avait 200 personnes, l'accueil a été très chaleureux, sa mise au point a visiblement été bien comprise, les gens se sont pressés autour de lui à la fin du meeting pour lui exprimer son soutien", a assuré à l'AFP son entourage.

L'exercice était attendu car le terrain était aussi miné dans les rangs de la droite. L'UMP Martinique, en position inconfortable, avait dans la semaine fait savoir qu'elle ne "partageait pas les propos tenus par Claude Guéant" tout en déplorant le "comportement indigne et les propos injurieux" du député apparenté PS de Martinique Serge Letchimy, qui était monté au créneau à l'Assemblée nationale.

M. Guéant comptait bien "s'expliquer" devant eux. "Je leur dirai qu'un malentendu a été créé, entretenu, que c'est bien sûr de la politique mais que ce n'est pas bien", a-t-il assuré, précisant au passage, à propos des "insultes" de Noël Mamère, députés Vert qui l'a qualifié de "petite frappe", qu'il étudiait la possibilité de porter plainte.

Selon son entourage, "dans son discours de 50 minutes, il est revenu sur le bilan du président au niveau national et pour les outre-mer et souligné les incohérences du projet de François Hollande pour les outre-mer".

L'atmosphère est bien à un déplacement politique. M. Guéant, avant de se rendre à cette réunion, avait expliqué qu'il était "tout à fait naturel" de rencontrer ces militants "d'autant plus qu'une campagne présidentielle approche". Et d'ajouter qu'il ne "doutait pas de la candidature" de Nicolas Sarkozy.

Devant les militants UMP comme lors de chacune de ses interventions sur les médias locaux, qui devaient s'enchainer avant son départ lundi après-midi pour la Guadeloupe, M. Guéant n'a eu de cesse de revenir sur ce qui avait pu blesser les Antillais, qui ont souvent vu dans la polémique la résurgence du raisonnement qui avait mené à l'esclavage.

"Je sais bien que la mémoire de l'esclavage est un souvenir particulièrement douloureux à l'esprit des Antillais mais je doute que quelque personne de bonne volonté que ce soit, membre de l'UMP ou autre, puisse contester que la France porte aujourd'hui des valeurs en matière de droits de l'homme telles que nous pouvons en être fiers", a-t-il ajouté, "sûr que les Antillais sont sur cette ligne".

 

 

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