Suite à l'annonce des recrutements de professeurs en 2013 faite par le ministre de l'Education Nationale ce matin, Harlem Désir a défendu cette mesure de raison et critiqué les leçons de gestion de M. Copé.
Harlem Désir a déclaré :
Nous n'avons aucune leçon de bonnes gestions à recevoir de Monsieur Copé, qui, lorsqu'il était ministre du Budget entre 2004 et 2007, a laissé se creuser la dette de notre pays de façon tellement faramineuse que nous avons reçu des remontrances de l'Union européenne et a créé le bouclier fiscal.
Et d'ajouter :
Monsieur Copé a été un des leaders de la majorité précédente qui a maltraité comme jamais l'Ecole de notre pays : 80 000 suppressions de postes, des fermetures de classe, des classes surchargées, des enseignants envoyés devant les élèves sans être formés.
Répondant à Jean-François COPPE ump, il a souligné : «c'est la politique aveugle de réduction des effectifs de l'Education nationale qui était une folie. Elle a produit des dégâts considérables depuis dix ans dans tous les secteurs de l'éducation».
Pour mettre un terme au recul de la France dans les classements internationaux et lutter efficacement contre l'échec scolaire, c'est "l'annonce de raison" de Vincent PEILLON , qui définit l'Ecole et sa refondation comme un axe fort du quinquennat de François Hollande.
Les enfants de moins de trois ans vont de nouveau pouvoir être scolarisés, les enfants n'auront plus devant eux des professeurs sans aucune formation, l'encadrement des collèges et lycées difficiles sera renforcé.
Ces 40 000 postes viendront compenser 22 000 départs à la retraite et tenir un des grands engagements que François Hollande a pris devant les français : recréer 60 000 postes d'enseignants pendant son quinquennat.
La folie ça serait de ne pas mettre tous les moyens nécessaires pour sauver l'Ecole et pour la réussite de la nouvelle génération.
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